Une crise sans précédent
Le 12 octobre 2008 le président de la république et la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel
mettaient en place « Les états généraux de la presse écrite » dans le but de mobiliser tout un secteur pour tenter de sauver un
media qui subit la plus forte crise de son histoire.
Répercussions :
- 100 000 emplois menacés.
Durant son discours , le président s’est inquiété de la situation actuelle et a déclaré devant une foule de journaliste et de directeur de grands journaux. Peut on sauvé la presse française ?
A l’occasion, il a rappelé aussi que ces dernières années la presse écrite avait du faire face à trois enjeux majeurs :
1 - Elle doit faire face à des handicaps structurels : selon certains spécialistes la presse écrite c’était doté d’un business
model très risqué qui reposait sur le soutien des annonceurs et des publicitaires plus que sur le lecteur. Conséquences, c’est ce modèle qui est pointé du doigt et accusé d’avoir précipité la presse dans la tombe.
2 – Les coûts engendrés par l'élaboration, la publication et par la distribution.
3 – La fuite des capitaux des annonceurs/publicitaires qui se redirigent vers le net.
Additionné au contexte de crise actuel, on comprend aisément la précarité financière dans laquelle est plongé la presse écrite.
A cela s’ajoute des préoccupations plus proches de nous.
- (Une lecture quotidienne couteuse)
- Un gaspillage de papier considérable
- Un support de moins en moins adapté à nos considérations de miniaturisation (≠ smart phone)
- L’ère du « vite vu vite lu » : impact de la Presse Gratuite sur Internet
→ ses détracteurs les plus virulents lui reprochent « Un contenu pauvre et commun à tous les grands quotidiens, un discours has been sans innovation.
Dès
lors, ce constat nous renvoie l’ image d’une presse écrite
bedonnante, en perte de vitesse qui a peut être su
garder ses
lecteurs traditionnels ou traditionalistes mais qui n’a ces
dernières années pas était en mesure d’en
attirer
des nouveaux. Vers un virage raté ou tardivement entamé vers le net...
Un exemple amusant de l'avenir du journalisme selon le scénario le plus pessimiste :
http://www.youtube.com/watch?v=cMpy0c2eH_k